Quelques jours intense à Varanasi
- meganagathe
- 13 févr. 2018
- 2 min de lecture
Que dire de Varanasi à part que c’est exactement ce qu’on imagine de l’Inde, les bons mais aussi les mauvais côtés. Nous ne nous étions jamais vraiment senties oppressé en Inde avant d’arriver là-bas. Pour situer un peu, Varanasi est une ville sainte de l'hindouisme où les gens viennent pour mourir. Il est dis que mourir là-bas brise le cycle de réincarnation. La ville a été construite le long du Gange, fleuve également sacré, et tout le long, il y a des marches qui descendent jusqu’au fleuve. Les gens se baignent dedans pour se laver de leurs péchés, et les corps des morts sont également trempé dans l’eau. Il y a une partie des marches avec des feux crématoire où après avoir été trempé dans l’eau, les corps des morts sont brûlés à l’air libre et aux yeux de tous – vision très joyeuse pour commencer la journée… Les balades le long du Ganges restaient tout de même assez magiques et époustouflantes, avec le soleil qui se réverbère sur le fleuve, tous les gens en train de laver leur vêtement coloré, la vue de toute la côte avec les temples, les marches, les bateaux, les marchands… Nous passions la majorité de nos journées assises sur les marches simplement à regarder les gens. Mais un autre aspect assez dur était les enfants qui venaient mendier et qui une fois là, ne partaient plus, ils nous suivaient, nous tapoter l’épaule, et continuait à nous suivre… Il y avait beaucoup de pauvreté et beaucoup de spiritualité… Dans les minuscules rues où les véhicules ne pouvait pas passer, il y avait des queues qui s’étendaient sur plusieurs rues et les remplissaient pour pouvoir rentrer dans le temple le plus reconnue de la ville. On nous a dis qu’à certaines périodes, les gens pouvait faire la queue pendant 48 heures pour pouvoir rentrer ! Bon, en tant que touriste, on pouvait passer toute la queue, mais c’était le temple le plus intense que nous n’avions jamais vu. Déjà aucun appareil électronique n’était autorisé, ni téléphone, ni clé USB, rien … ensuite il faut montrer notre passeport et se faire enregistrer (pour les étranger) avant de rentrer et puis une fois dedans, il est tellement dur d’expliquer, la folie qui règne à l’intérieur. Tout le monde se poussaient, et des fois violemment pour pouvoir toucher les reliques, même les policiers attrapaient les gens pour les faire avancer. Il y avait du monde partout, du bruit partout, on ne savait pas où allait, on se laissait avancer ou plutôt bousculer par la foule… Autant dire que c’était assez intense… Mais toute la ville était comme ça, intense mais culturellement tellement intéressante.
Коментарі